[Chasse au Pillard] Le College Notre-Dame.

Après avoir dispersé les cinq personne motivées dans le vieux Vierzon, Sophie, enfin seule dirait elle, secoue le portail bleu hors de ses gond et le laisse tomber dans un vacarme desastreux. Comme un mur investé de rat qu'on taperai, elle entend les gens dans les batisse en ruine s'agiter. Il sont tres, tres nombreux, plus de trente, c'est sur. Il allait lui falloir des renforts.

*Relou* Un petit temps d'attente, pas de réponse. Pas besoin de gueuler pour le reveiller quand on peut faire trembler tout son lit.

*Mmmh quoi...?* Sa pensée n'est pas vraiment endormie, plutot agacée. Sophie se tient les tempe.
*Y'a un gros squatt a Notre Dame, j'ai besoin de toi*
*Non, t'as besoin de quelqu'un, pas de moi. Jenny a besoin de moi*
*C'est vrai* rajoute Jenny. Elle a l'air encore plus agacée. Raoul reprend.
*Y'a une grande baraque pleine de chat pas loin de la où t'es, recuperes y Tab et allez y*

Sophie se tient devant les deux portes écroulée. Son mal de tete passe rapidement alors qu'elle descend la rue. Le portail noir crevé et les chats lui indiquent la route. Elle voit Tab sortir de la, elle lui fait un signe et un des ses fameux grand sourire.

Sophie apparait devant moi avec un grand sourire. Le genre de sourire qui ferait craquer n'importe qui, même avec ce qu'elle m'annonce :

« Paul, tu viendrais me donner un petit coup de main pour botter le cul à une trentaine de brigands ? »

Comment refuser ? Je resserre les liens qui ligotent mes deux lascars et en profite pour assurer la prise sur la brouette. De telle sorte, il ne risque pas de s'enfuir. Je relève la tête, fait un clin d'oeil à Sophie et lui emboîte le pas jusqu'aux portes de Notre-Dame.

« T'as une idée de comment on procède ?
- Bah ça doit être des gros crétins. On fonce dans le tas à grand coup de pelle. Suis-moi. »

Une pelle avait en effet fait irruption dans ses mains. Au première abord, elle semblait fragile, mais je commence à avoir des doutes. On longe les couloirs en suivant le bruit et on arrive à une première classe où une demi-douzaine d'excités vandalisent tout ce qui dépasse de plus de dix centimètres de la surface du sol. Sophie se redresse dans l'encadrement de la porte.

« Hey ! Les blaireaux ! »

Ils sont à peine retourner que l'un d'eux reçoit le plat de la pelle en pleine face et s'écroule. Le manche s'était allongé de cinq mêtres. Le gars n'a rien vu venir. Dommage...

Vraiment. J'ai des doutes sur cette apparente fragilité.

-J'ai appris ce truc en jouant a Postal. discute Sophie tout en continuant sa chasse. Elle fait des bonds dans tout les sens, brandissant sa pelle rouge derriere elle. Un instant, alors qu'elle fait un saut de titan pour redescendre du toit, Paul voit l'amazone, la Valkyrie. Il comprend pourquoi la femme-guerriere est un image si forte. Il se reprend avec un nouveau BONG sur la tete d'un des petits rats de Notre Dame. Ils se ressemblent tous, la même coupe de cheuveux, le meme polo rayé avec chemise au col déplié en dessous. Pas des wesh, non.
Paul reste a la porte, attrape ceux qui s'enfuient pendant que Sophie fait le nettoyage a l'interieur. Il ne sont pas nombreux a passer au travers de son filet, mais les rares qui y arrivent tiennent Paul occupé au moins jusqu'au suivant. Et quand il n'y personne, il taquinne les sauscisson par terre. Qu'est ce qu'il vont faire de ses type, il ne le savait aps vraiment, ils aurait tout le temps d'y songeBONG !C'est dur de reflechir avec ce bordel.

Je me retourne vers Raoul.
- Faudrais peut etre qu'on les aide non ?
Il resserre ses bras autour de mes hanches avec un grognement.
- Ils vont se debrouiller tout seuls...
- C'est toi qu'a lancé l'idée Darling alors maintenant tu bouges, de toutes facon maintenant on est reveillés.
J'me leve d'un bond et mon corset se lace tout seul autour de ma poitrine. Je lui jette un clin d'oeil et disparait avec un sourire.
- Maudite succube...

Raoul se leve, mollement mais surement, s'habille et sort de la chambre/tente. Un coup d'oeil rapide pour s'habituer a la lumiere du jour, et il disparait.

Il trouve le Collège vide, et entend un vague bordel dans le fond. Comme prévu, ils ont l'air de s'être débrouillé très bien. Il pourrait faire Brisson dans l'apres midi. Le bruit s'arrete alors qu'il rejoint Sophie.
-Il est où Tab ?
-Il est parti te chercher pour savoir qu'est ce qu'on fait des sauscisses...
-Ok. *Tab, reviens a Notre Dame* Un instant, et Paul apparait. Un petit vertige avant de parler.
-J'ai laissé le tas au camps, Eve veille sur eux.
-Je ne sais pas sic 'est une bonne ou une mauvaise chose.
-Bon, on en fait quoi ?
Un nouvel instant de profonde reflexion.

« J'ai cru t'entendre penser à Brisson, Raoul. Ce serait la suite logique, non ?
- Allez, c'est moi qui régale pour le transport.
- Quel kéké ! » ajoute Jenny.

En un instant, les portes de Notre-Dame se transforment en grille de Brisson. Du beau milieu de la cour, on voit le bordel ambiant qui règne ici. Des gens courent dans tous les sens, sautent par les fenêtres, escaladent le balcon intéreur, jètent des tables du 2ème étage. On ne sera pas trop de quatre pour nettoyer cette bande de sauvages. Ils sont bien plus de trente.

Je jette un regard entendu a Sophie qui commence a faire craquer ses jointures pendant qu'un large sourire se dessinent sur mes levres.
- On va s'eclater !!
Un hochement de tete de la part de Sophie et nous courons a l'interieur du batiment.
Alors que commence a raisonner les premiers chocs metalliques de la pelle de Sophie (les bonnes habitudes ne changent guere) et que deux pillards volent par une des fenetres du premier etage, Paul lance un regard effaré a Raoul qui semble mi consterné mi amusé.
- Mais c'est quoi ces filles ?!
Raoul secoue la tete avec un ricanement alors que Paul rencherit :
- Elles ont peut etre besoin d'aide !
- Non c'est eux qu'on besoin d'aide, laissent les s'amuser 5 minutes.
Tab' acquiesse alors qu'un nouveau petard multicolore s'allume au coin de ses levres.

C'est à sens unique. Les pauvres, ils ne doivent pas comprendre le raz de marée qui les fauche un par un. Un gros costaud traverse la rembarde du balcon et atterri à mes pieds. Je tire une grosse bouffée et me penche au dessus de lui.

« Mauvaise journée, hein ? T'en veeuuuux ? »

L'épaisse fumée que je lui souffle au nez l'emporte dans un profond sommeil. Le coup de pelle y est surement pour quelquechose aussi. Deux gobelets contenant cinq dés chacun apparaissent dans ma main droite. Je souris à Raoul.

« Bon Raoul, en attendant. Tu connais le pérudo ? »

Trois Paco !

Pile Poil !!

- Ah non pas mes chaussures !!!
Mon cri semble avaoir atteint la cour parce que Raoul et Tab' arrive dans les 3 secondes qui suivent.
- Qu'est ce qui y'a ma belle ?
- Un connard completement bourré vient de me gerber sur les pompes !!
Oui je sais en soit meme c'est pas un drame, mais pas mes chaussures, surtout pas mes chaussures.
Raoul me prend dans ses bras, j'aime bien quand lui seul prend conscience de l'ampleur du drame. Il fait disparaitre la tache et m'embrasse sur la joue comme on le ferait pour un enfant qui vient de piquer une colere.
- Et il est où ? demande Tab', completement mort de rire
Sophie designe le plafond du bout de sa pelle avant de l'assener sur la tete d'un type qui semblait tenter de fuir.
- En plein delirium...
Raoul et Paul leve la tete et voit le type scotché au plafond alors que des dizaines de petites mygales lui grimpe le long du corps, galopant sur son visage tandis que l'homme semble a deux doigts de la crise cardiaque.
- Jenny...
Raoul a un regard accusateur, je bafouille
- Mais... Si j'ai meme, meme plus le droit
- Jenny...
- Bon d'accord !!!
D'un geste de la main je le fait s'ecraser au sol.
- Il avait qu'a pas me gerber dessus. D'abord !
Je disparait non sans avoir coller un dernier coup de pied a celui qui avait souillé mes jolies chaussures.
Tab' et Sophie sont completement ecroulés de rire.
- Vous etes vraiment trop fort tout les deux !
Raoul les fusille de son unique oeil ce qui semble aggravé le fou rire des deux comperes.
- Bon aller on a une deratisation qui nous attends.