C'est moche une ville la nuit.

Pour les quelques aventureux qui rodent dans Vierzon une fois le soleil couché, et apparement, la fin de l'hiver ne semble pazs préssée de faire durée nos journée, c'est un milieu dangereux qui s'offrent au vagabond témeraire.
Les ruines les plus "praticables" sont principalement dans le centre de la ville, et chaque vitrines, chaque boutique est deja vidé, fracassé, pillé. Chaque bruit dans la nuit de Vierzon est un danger potentiel, un gamin qui pense avoir besoin d'argent, un vieux territorial qui a survecu par miracle ou une bande de clochard aviné qui feront tout pour leur dose de "La Villageoise". La ville rustique et pittoresque s'est transformée en terrible décor pour un film de zombie.

Hop, direction mon vieux hangar pourrave, Je viens de passer les ruines de l'ancien cinéma France, je fais toujours pas attention si y'a des gens qui m'suivent, de toute façon, la plupart du temps j'marche plus vite que les autres... J'ai des musiques qui défilent dans la tête, faut que j'me contente de ça tant qu'j'aurais pas chopper de pile ou de prise electrique...
"Merde, j'suis con, j'aurais pu en prendre à Champion! Bon, ça s'ra pour une prochaine fois."

Comme d'habitude, je traverse au niveau des voies d'la gare, c'est plus rapide. Un train passe, au ralenti, et la lumière des wagons me permet de voir un peu à l'intérieur. Parmi les rares personnes assises non-endormies, j'aperçoit une femme qui regarde le paysage comme si de rien n'était, après tout, quoi d'plus normal qu'un ado qui se balade au milieu des voies en pleine nuit avec un cageot rempli de bouffe, avec comme paysage une ville completement en ruine...
Pour être franc, c'est même pas possible qu'elle ne réagisse pas, c'est vraiment comme si Vierzon n'existait pas... Vraiment flippant.

Bon, l'entrepôt est en vue. J'me retourne, personne m'a suivi. Rien à foutre, j'aurais plus à bouffer ce soir. J'vais surement bientôt les revoirs de toute façon, y'a pas 36 endroits praticables dans cette putain de ruine de ville. Le temps de passer à l'entrepôt pour poser mon bardas, ma bouffe, tout le tralala, il fait déjà un peu plus jour.
J'prends quand même un fusil de painball sur lequel j'ai accroché une sangle, en plus de m'la péter à la Rambo avec mon flingue en bandoulière, j'suis quand même plus rassuré. J'deviens de plus en plus parano, j'ai l'impression de voir des trucs bizarre partout, la ville est de plus en plus abandonné, j'me croirais dans Kairo...
Bon, c'est pas tout, mais j'veux quand même connaître ces gens là, marre d'être tout seul. C'est avec une bouteille de vodka, ma clé à molette et une bonne reserve de billes dans mon sac que j'me dirige de nouveau vers la ville. Il fait un peu froid, une bonne goulée de ma bouteille me revigore.

Alors que Valentin arrive devant la grotte obscure qui te sert de chez toi, a peine illuminée par le jour qui se leve tout juste, il remarque une masse sombre qui dort a l'étage, pret de sa batterie. Alors qu'il approche lentement, elle s'eveille. C'est un grand chien, completement hirsute, noir comme le charbon. Il s'approche de Valentin, qui fait un pas en arriere, et alors que la bete traverse une raie de lumiere, rien ne l'éclaire, il reste noir comme la nuit.Valentin ne bouge pas d'un cil. Avant meme qu'il ai pu faire quoi que ce soit, un terrible grondement le fait sursauter. Mais le bruit dur, se déformant alors qu'il regarde rapidement autour de lui ce qui peut provoquer ca. Finalement, il réalise avec une certain inquietude que le bruit vient de l'anmal, et alors qu'il comprend cela, le son se déforme et creer des mots...
*Homme, ton esprit est celui d'un heros, et ta place est auprès des plus grand. Joins toi a moi dans une lutte contre le triste jeu qui arrive et tu sera récompensé*

Velentin devrait surmeent répondre, et quiquonque lui parle comprendra bien.

Euh, vu la taille de la bête, je pense fortement qu'il doit y avoir un rapport avec ce rêve que j'ai fait y'a quelques heures.... Quoique, j'suis même pas sur que c'était un rêve...
En tout cas,c'est bien la même bête, toujours aussi grande... J'me demande si j'ai déjà autant flippé que ça...
Allre courage bordel, j'suis surement cinglé, mais j'suis pas une larve!

"Hum, euh, joindre une cause me paraît plutôt bien, mais j'avoue que tes paroles restent un peu floues pour moi."(dis-je en bafouillant un peu, je pense que je serais pas le seul à avoir le trac dans ce genre de situation)
"Tu parles des plus grands, je pense que tu parles des Dieux, mais quel est exactement ce triste jeu? J'imagine qu'il y a la destruction de la ville qui en fait parti, mais je sais pas grand chose de plus depuis ... Peut-tu me resumer plus clairement la situation, je suis un peu perdu..."

*Qui es tu pour reclamer d'un Dieu !* Sa "voix" sonne comme le tonnere.
*Pauvre Humain, t'expliquer ne t'apporterait rien, peu son ceux qui comprennent les enjeu divin qui se jouent dans les Cieux. Mais sache qu'une seule chance t'es donnée !*
Le silence qui tombe alors que le chien disparait est presque apaisant, mais également terrifiant.

Bon, bon, résumons....
Je dois déjouer un triste jeu parce qu'un avatar de Dieu nordique me l'as dit...
Ne panique pas, ne panique pas...
Y'a des moments où j'me dis que tomber dans les pommes, ça fait pas tant lopette que ça.

Bon, va falloir que j'trouve ce "triste jeu", ça pourrait peut-être m'éviter les foudres des Dieux... Mais bon, j'sens que j'vais devoir me faire quelques alliés, parc'que, une quête de Dieu, généralement, c'est pas d'la merde...

Helas pour toi Valentin, il faut meriter l'attention des Dieux. Et alors que ton esprit commence a peine a comprendre le cheminement de ta mission, des rires plus qu'inquietant resonnent alentours. Ce sont des pillards qui ont echappés a la chasse. Ils sont trois et ont tout sauf l'air commode. Vas tu te cacher ou les affronter et ainsi prouver ta valeur aux Dieux nordiques et leur assurer qu'ils ne se sont pas tromper d'emissaire ?

Habituellement, j'aurais eu plutôt peur, et j'aurais mis en place la tactique de "repli stratégique", mais là, pas envie. Trop de colère. Trop longtemps que ça bouillonne au fond de moi. En plus, ces semblants de rires ressemblant plus à des gloussements de dindons, m'énerve encore plus... Et maintenant, j'arrive à distinguer une de ces faces de rats... Son rictus sadique a réussi quelque chose de vraiment difficile, me mettre vraiment en rogne.ils sont 3, disposés en"demi-cercle", à une quinzaine de mètres de moi. Ils s'avancent lentement, et je suis un peu dans un cul de sac.

Je fais volte-face et, mon fusil dans une main, ma clé à molette dans l'autre, je suis prêt, J'attaque.

[Combat : TWB VS. Pillards]

Les pillards ont repris le controle de la ville, de nuit comme de jour. Il ne fait jamais bon trainer dans les rues.