Le Lycée Abandonné.

Seul dans l’escalier, Nicolas reflechissait, retourna l’instant dans tete mais il fut coupé par une autre pensée, un souvenir de Eve qui lui disait un truc important. Il s’arreta devant la porte qui donnait sur le quatrieme étage…Il creusa dans sa mémoire et se souvint :
« Au rez de chaussé, l'administration, le hall, la salle des prof, la perme et le foyer. Au premier, le CDI occupe une bonne moitié et l'autre accueille la salle de langue. Le second était consacré aux salles de lettre, français, philo et math. Le troisième est "l'étage qui sent le bonbon", à cause trois salles de chimie et des divers labos de SVT, qui ne laissent place qu’à deux salles d'histoire et un local pour les cartes. Enfin, le quatrième étage loge l’ancienne salle d'option et les salles informatiques des STT. C'est bien organisé certes, mais actuellement, c'ést surtout en ruine. ». Nicolas eu une petite quinte de toux quand il réalisa que c’était Eve qui parlait dans sa tete. De la télépathie. Il ne se sentait pas bien quand il franchit la porte de la salle 401.


Le lycée Edouard Vaillant a deja morflé de la "premiere attaque", mais la destruction de Vierzon l'as achevé. Un des étages s'est écroulé, tout est couvert d'un poussiere épaisse et relativement toxique (peinture au plomb et amiante). On peut certe s'y cacher en cas de besoin, où organiser quelquechose a l'exterieur, mais personne n'y reste longtemps, et encore moins les gens un peu peureux : les murs sont couverts d'inscription sordide ou obscene et par endroits, une croute de sang couvre le sol.

certain affirment avoir vu rôder une femme en tailleur bleu dans les ruines et tous avouent s'être enfuis après avoir croisé son regard. Aucun n'a su dire pourquoi ou donner une description de la nana.
Ce vieil ivrogne de Rambo a même affirmé qu'elle avait quatre bras et qu'elle tenait une tête humaine à la main. depuis tout le monde se fout de lui à coup de "do you speak martien ?"

Mike arrive enfin sur les lieux du lycée, et elle était là. L'atmosphère oppressante de la destruction, on sentait qu'en ce lieux les âmes en tourment étaient omniprésentes.

" - Moi qui voulait du pittoresque... Je suis servi. Y'a rien, c'est cassé. Un bout écroulé et un autre bout qui a carrément perdu tout sens physique... Seigneur... Donnez moi la force de survivre à ça, je voulais des vacances... Pas un aller simple pour l'enfer."

Mike soupire et ère sans but, si ce n'est celui de constater la décrépitude de ce qui fut.

" - Mais ... mais... mais... C'est quoi ce délire... Déjà que la population n'est pas accueillante, okay je suis américain et alors ? C'est pas possible regardez moi ça..."

Le ciel est noir, on pourrait croire à une averse soudaine. Mais ce n'est que le nuage toxique de tous les produits du laboratoire de chimie mélangé qui ont formé un monceau de gaz s'étant altéré et évacué vers le ciel.
Mr. Rowe a décidé de faire demi tour, il va explorer le reste de la ville. Se dégage de lui cette expression de surprise mêlée à la peur.

" - Où sont-ils... Où sont les rires des enfants... That's how laughter died... torn from me... Piece of me are missing, mentally lost."

De nouveau devant le pont de Toulouse, je réalise que le revêtement de la route est toujours manquant, m'obligeant à passer par le tunnel. A bien y réfléchir, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Quand on peut tout faire, même. Ce pont devrait plutôt ressembler à ceci. Tout en y pensant, je regarde les poutres métalliques du pont se tordrent dans un orchestre de grincements sinistres. Certaines prennent appui sur la pente et entre les voies. D'autres s'allongent côte à côte devant mes pieds jusqu'à l'autre rive. D'autres encore s'affinent pour créer des rembardes multicolores qui ondulent tout du long de la traversée. Une voiture n'y passerait certainement pas, vu l'étroitesse, mais cela faisait un joli pont piéton. Je traverse mon oeuvre non sans me congratuler et m'aperçois que cela m'a demandé beaucoup moins d'efforts qu'auparavant. Quant à ma tête, même si la migraine est toujours présente, elle reste beaucoup plus discrète. Serait-ce cela, les effets du film ? Comment une vidéo pourrait changer de la sorte la perception et l'être même de celui qui la visionne ? Toujours ces questions sans réponses. Je presse le pas.

[edit meujeu] Tu peux pas faire ca normalement, t'a pas le grade qu'il faut.Bon, je laisse paske ca arrange mais bon...

Me voilà presque arrivé. En descendant la rue du lycée, j'aperçois ce vieil ivrogne de Rambo qui continue de psalmodier ses inepties. Lorsqu'il me voit, il hurle :

« Vous vous f'rez tous bouffer ! Et moi aussi j'y pass'rai ! La donzelle aux quat' bras, elle va vous vider d'vos entrailles et accrocher vot' tête à sa ceinture, avec les aut'. Vous crev'rez tous que j'vous dis ! »

Entre chaque phrase, il tousse gras et recrache des glaires noirs comme la suie. Etrangement, ses paroles ne me semblent pas si absurdes que ça malgré une partie de moi qui s'y refuse. L'ignorant, je continue de descendre la rue et ne tarde pas à me trouver devant le portail écroulé du lycée. Des souvenirs me reviennent en mémoire quand je passe à la hauteur de la guitoune d'accueil dont les vitres sont répandues sous mes pieds. Le lycée ne ressemble plus qu'à un immeuble en instance de destruction. Les murs sont gris, couverts de poussière. La plupart des fenêtres ont volé en éclats. Seules certaines parties paraissent encore intactes. Je devine que ce n'est qu'en apparence.


« Par où commencer mes recherches ? Le bureau du proviseur, sans doute. Si je peux trouver des infos sur ce prof, ce sera forcément là. Ensuite, je passerai bien par ce que j'ai prit, lors de la projection, pour la salle 404 si elle est encore debout. Le haut de la structure n'a, semble-t-il, pas trop souffert des outrages de la Volonté. »

Bien décidé à en apprendre plus, j'entre dans le hall du lycée dans de craquements de débris de verre sous mes semelles.

Le lycée est certe en ruine, mais c'est vraiment l'ambiance qui est pesante. On se croirait a Tchernobyl. Chaque pas souleve un nouage de poussiere gris-beton, et un silence de mort regne dans la cours. SI le gymnase et le college ne semblent pas "specialement" touché, le lycée en est d'autant plus traumatisant. La grande baie vitrée du préau est remplacée par une bache, vestige de l'intervention policiere avant que Vierzon n'explose.
Malgré les murs fissuré et les impact de balle (?!), le plus perturbant sont de petit détail. Les quelques feuilles accrochée au panneau d'afficahge sont couvert de symbol étrange et incomprehensible. En montant dans les étages, ils sont tous un peu plus en ruine que le precedent. L'escalier est demoli passé le quatrieme étage, mais deja, celui la reserve bien des mystere.

Tout les murs du quatrieme sont abatu, meme plus que ca, il ne sont plus la, ne laissant qu'un grande epace plein de bordel informatique et de poussiere. Mais il y a aussi huit fauteuil disposé en cercla dans cette piece, et dans un coin, une salle est restée debout. Mais la porte est fermée.

J'étais un peu déçu en voyant le bureau du dirlo, mais là, je pense que j'ai mit le doigt sur quelquechose. Je commence une fouille minutieuse de la pièce en laissant temporairement de côté la porte close. L'ordinateur est en état de marche mais... mais à quoi est-il branché ? Le courant est pourtant coupé depuis un moment. J'entreprend de naviguer dans les dossiers mais ne trouve rien. Des liaisses de feuilles trainent sur le bureau centrale, mais là non plus, rien d'intérêssant. C'est alors qu'une voix résonne dans ma tête :

« Je boirai ton sang, mortel. Ainsi que celui de tout être. »

La voix cristalline me glaçe le sang. Mes membres se roidissent. Je n'ai plus qu'une envie : sortir d'ici. Soudain, j'entend la porte, restée close jusque-là, qui s'entrouvre en grinçant et je n'ose me retourner pour affronter ma peur.

L'écran du PC s'éteint soudainement dans un CLAC électrique, et dans le reflet noir, tu apercois, dans le cadre de la porte, la silhouette sombre d'une jeune fille. Surement pas la géante a quatre bras dont parlait Rambo, mais l'hostilité est la.

Combat : [Tabernak VS. la terreur du lycée.]

Mike retourne devant le lycée, affaiblit, il veut entreprendre des investigations. Pour cela, il a sa mallette emplie à ras bord de produits étrangement chimique et d'un bouquin bizarre sur l'ordre de l'aube dorée.

Mike décide de savoir, il veut savoir, il doit savoir. Il prend son courage à deux gants en latex blancs et un flu-mask blanc lui aussi.

Il avance vers une part délabrée du lycée, vers le bureau de la vie scolaire. Le traumatisme est tel qu'il entend encore le rire des enfants, le rire dépressif des enfants morts. La gorge serrée et les poings en même état il avance, il craint les radiations. Pour lui un petit exemplaire de la bombe H a du être utilisé ici.

Il fait demi tour vers les "ESCALIERS"; s'avance doucement, craignant que la foudre de Thor ne s'abatte sur lui. Quand soudain, un bruit sourd se fit entendre, on dirait que quelqu'un a balancé un objet à terre. Mike saisi d'adrénaline prend deux antalgiques et courre vers le premier étage, il est délabré et crade. On ne distingue plus certaines dalles brisées de certaines portes.

" HEY !! SOMEBODY THERE !!!" hurle-t-il à en perdre haleine; n'entendant comme réponse qu'un cri provenant du rez-de-chausée, vers l'administration, il décide de sprinter jusque la source. Mais pas la peine, la source était devant lui.

"Are you... Err, ça va ?" demanda-t-il l'air inquiet.

Et lui, il était là. Un homme d'environs un mètre soixante-quinze. Il suait, on voyait dans ses yeux un mélange de peur mêlé à la fatigue. La lutte a du être épique.

" - Eh vous, qui êtes vous ? Et que faites vous ici ?" répondit le survivant.
" - Je m'appelle Michael mais mes amis aussi peu nombreux soient-ils m'appellent Mike. Je viens d'Oxford dans l'Illinois. Je comptais prendre quelques vacances pour me couper du monde mais... Je tombe devant la reconstitution de la 2e guerre mondiale faut croire... Vous pouvez m'en dire plus sur les évenements de ce... taudis ?"

S'en suivit une longue discussion...

J'avais pas vraiment remis les pieds ici depuis le siege de la 404. Et je comprend pourquoi maintenant, l'etat de Vierzon pourrait tout aussi bien etre representé par cet unique batiment et ca serait meme gentil en comparaison, au moins les signes obscenes et inconnu pour certains n'etais pas apparu avec ce qu'on suppose etre du sang ou pire...
- Hieurk...
J'fais trois pas dans la poussiere blanchatre, le bruit des talons de mes bottes resonnent dans le hall vide.
- Raoul ?
Dans le silence du batiment desert ma voix fait l'effet d'une voix fantome. Je frissonne malgre moi.
- Cheri j'suis la ! Tu voulais me voir !
Je fais apparaitre une bouteille de rhum dans ma main et en bois trois gorgées d'affilé... histoire de me donner une contenance. Je regarde autour de moi les vitres ont volé en eclat et on peut se demander en toute honnete comment les murs tiennent encore debout en vu des fissures qui les traversent. J'm'appoche d'une des vitres dont un bout pend encore par on ne sait quel miracle et pose mon doigt sur le cote pointue de l'eclat, observant mon reflet deformé avant qu'il ne tombe lui aussi. Je retourne au centre du hall, ma bouteille a la main. Cet endroit me file vraiment la frousse. Je stoppe net ma progression et fait volte face. La vision est furtive comme un jeu de lumiere dans un miroir qui vous fait voir quelqu'un derriere vous.
- Raoul si c'est toi c'est vraiment pas drole !!
Mon coeur se calme, et je rigole de ma propre betise. Je reprend 2 longues rasades de rhum et jette la bouteille au loin qui va s'ecraser contre le sol a grands renfort de bruits de verre brisé.
- RAOUL !! Bordel !
Mon estomac gargouille et un rot sonore s'echappe de ma gorge.
- Oups !
- C'etait elegant...

-Salut ma choute.
Raoul apparait derriere Jenny, tombant du plafond.
-marche pas dans la tache de sang, va pas salir tes jolie bottes.
-merci maman.
-tu sais que j'adore tes bottes alors hein...
-Bon, alors quoi ? Qu'est ce qui s'est passé ? Elle parait un brin enervée, et Raoul lui tire la bouteille des mains.
-Apparement, quelquechose où quelqu’un hante le lycée, il faut qu’on trouve qui ou quoi, et ce qu’on peut faire.
-Vous venez pas de la degommer avec Sophie ?
-Non, elle s’est…enfuie, je suppose. Tout ce qu’il reste, c’est cette tache de sang et la blessure du gars qui est tombé dessus en fouillant le lycée.
-Hum, ca craint ca. C’est vrai que le lycée ferai une bonne extension du campement, le aprc commence a être bondé. Mais si il est hanté… Jenny, s’était assise en l’air, et Raoul l’imita.
-Le problème est que la baston ne semble pas nous aider plus que ca.
- Ouais, en même temps, faut pas rever…
-Hein ? Raoul tournicotait en l’air, l’air de rien.
-Ben, pourquoi est ce qu’on serait les seuls a avoir des pouvoirs…Finalement, ca remet tout en question…
-Oui, c’est certain, mais on était d’accord pour aller de l’avant.
-Hum…Jenny semblait a nouveau songeuse. Jenny l’a prend au épaules.
-Jenn’, j’ai la responsabilité de ces gens, et je sais que vous ne me lacherez pas. On doit faire tout ca ensemble, aussi loin que ca nous emmene.
-…Ok, alors nettoyons ce lycée une bonne fois pour toute, on va avoir besoin d’aide.
-Sophie et Emilie sont naze, elles arretent pas depuis l’Arène. Nico est sur le départ, reste Eve et la ptite. Suzy court dans tout Vierzon pour retrouver des rescapé…
-Encore ? Elle a de l’espoir.
-Ouais… Bon On ramene nos blondes et on s’y met ?
-Attend, attend, on fait quoi au juste ? Un coup de peinture ?
-En partie ouais, mais faut aussi trouver un truc pour que l’autre fantomette remette plus les pieds ici.
-Soit elle cherchait quelquechose, soit c’est un fantome du batiment.
-Non, j’pense plutot qu’elle cherchait quelqu’un, y’a rien dans ce lycée.
-Ouais, c’est vrai…Bon, je vais chercher en forme de fumée et toi tu fais les détails.
-Ca marche.
Ils s’embrassent et les deux disparaissent.

Plus personne n'as vu la femme bleue depuis longtemps. Et plus personne ne s'en preoccupe. Ce qui compte, c'est que les murs edifié par les 8 ados tiennent bons.Car si le camp des refugiés a été deserté, c'est parce que le lycée est devenu a nouveau un veritable siege, dernier baston de civilisation a Vierzon. mais pour combien de temps ?